les bobos de l'été

N’en déplaise à une certaine Sophie qui crierait au plagiat, cet article aurait pu s’appeler “Les malheurs de Klervi”. Il faut en effet savoir que tout voyage se transforme souvent avec moi en une aventure digne des plus grands moments de François Perrin. Piqûre de méduse, sévères coups de soleil, mal de mer, épines d’oursin, chutes, bosses et bien sûr, nombreux passages à l’hôpital : j’ai testé pour vous… les bobos de l’été !

 

Le coup de soleil

coups de soleilLe contexte

Ah, le soleil ! Comme un bon nombre de mes semblables, avec l’arrivée de l’été, je n’ai qu’une envie : profiter de ses rayons et sentir sa chaleur sur ma peau. Oui, mais voilà, sa douce chaleur est trompeuse et serait même plutôt “main de fer dans un gant de velours” ! Avec ma peau sensible et malgré de généreuses couches de crème, je me suis ainsi retrouvée bien trop souvent marquée au fer rouge

Que faire ?

Il est essentiel de réhydrater au plus vite votre peau brûlée en appliquant, par couches épaisses, de la biafine ou de l’aloe vera. Si des cloques apparaissent ou si vous souffrez également d’une insolation, rendez vous dans la pharmacie la plus proche ou chez le médecin. Buvez énormément, évitez les heures les plus chaudes de la journée, renouvelez l’application de votre crème très régulièrement et bien sûr… retenez la leçon ! Il est vraiment dommage de brûler littéralement son capital santé, donc une solution : sortez couvert… de crème ou de vêtements.

Le mal des transports

Le contexte

C’est un peu un comble quand on sait combien j’aime voyager mais je suis depuis toujours malade en transports. Et l’ironie est poussée à son paroxysme quand je prends le bateau : j’ai beau être bretonne, fille et petite fille de marin, j’ai l’estomac à l’envers dès qu’il s’agit de prendre la mer. Nul besoin des détails peu glamour, vous l’aurez compris, le transport et moi, ça fait deux.

Que faire ?

Si comme moi, vous êtes abonnés depuis l’enfance au vogalen et regardez les manèges avec une défiance absolue, prenez quelques précautions. Mangez léger avant de partir, réservez vous un siège près d’une fenêtre, pour pouvoir regarder au loin et surtout pour vous aérer aux premiers signes de malaise. Tournez-vous vers l’homéopathie ou les aides préventives (cocculine, bracelets…) et… ne sortez jamais sans un petit sac à portée de main (on ne sait jamais ;-p).

La méduseméduse

Le contexte

Eté 2015. Je me baigne dans une magnifique crique à deux pas de l’île rousse, l’eau est cristalline et le soleil de plomb. Ma plénitude est soudain interrompue par la venue de Pélagie la méduse – ou Pelagia noctiluca, très belle méduse mauve de son état – qui décide de me piquer. Résultat : un cri tonitruant et un genou doublant de volume sous l’effet de la brûlure. Une chance : la méduse est des plus douloureuses… mais pas bien dangereuse !

Que faire ?

Commençons déjà par révéler l’intox : même si c’est très rigolo, faire pipi sur votre ami(e) piqué(e) par une méduse ne servirait à rien. La première chose à faire est de sortir de l’eau (évitez le suraccident !). Puis, pour que la brûlure ne se poursuive pas, il faut enlever les filaments venimeux, à l’aide d’une carte de crédit (quoi, vous ne vous baignez pas avec votre CB?), d’une pince à épiler ou “à défaut”, en étalant du sable sur la plaie pour les piéger et en les faisant tomber avec un bout de carton ou de plastique. Rincez ensuite à l’eau de mer puis – si possible – à l’eau chaude (là, vous serez bien content d’avoir oublié votre bouteille d’eau dans la voiture garée au soleil).

Les moustiques

Le contexte

Pas besoin de dire grand chose à son sujet : avec les embouteillages, le moustique est définitivement l’ennemi numéro 1 des vacanciers. Je n’échappe bien entendu pas à la règle : les moustiques démontrent d’ailleurs un talent fou pour me piquer là où leurs boutons dérangeront le plus. Le dernier en date ? Sur un de mes orteils, pile à l’endroit de la sangle de ma chaussure : idéal pour la journée de marche qui m’attendait !

Que faire ?

Vous aimez la citronnelle ? Car le moustique, lui, ne supporte pas cette odeur ! De nombreux produits en contenant sont vendus chaque année mais je vous recommande d’aller vers les plus naturels d’entre eux : pour faire tomber les moustiques comme des mouches, certains fabricants ne lésinent pas sur des additifs pas sympa sympa. Sinon, la plus imparable des protections reste d’être couvert à l’extérieur et d’adopter la moustiquaire à l’intérieur. Si le mal est déjà fait, quelques gouttes d’huile essentielle de lavande aspic devraient pouvoir vous soulager. Sinon, il paraîtrait qu’une rondelle d’oignon calmerait la démangeaison : mélangé à l’odeur de citronnelle, voilà qui devrait être du meilleur effet pour l’été.

L’épine d’oursin

les bobos de l'été - oursinLe contexte

Il fait beau, il fait chaud, et vous décidez d’aller explorer les fonds marins en vous adonnant à une pratique bien sympathique : la plongée avec tuba. Vous vous émerveillez devant la richesse de sa faune et souhaitez observer de plus près les oursins. Manque de chance, une vague arrive, et vous vous retrouvez avec une ou plusieurs épines du charmant animal plantées dans votre corps. La situation vous semble irréaliste ? Ça m’est pourtant arrivé et les accidents d’oursins sont plus fréquents qu’on ne le pense !

Que faire ?

Si le premier réflexe serait d’arracher l’épine, il faut savoir quelque chose : les épines d’oursin sont très friables et se brisent souvent en laissant de nombreux morceaux sous la peau. L’idéal est donc de vous rendre au centre médical le plus proche. Le médecin ou l’infirmier pourra vous ôter l’épine… ou choisira, comme dans mon cas, de faire une petite opération locale en la brisant à l’intérieur et en vous prescrivant un antibiotique pour éliminer les résidus. Ouch !

Les points de suture

Le contexte

L’été, c’est aussi l’occasion de pratiquer de nombreuses activités en plein air. Rando, balades, vélo, canyoning… autant de possibilités de repartir cabossé(e) ! Je vous rassure, je ne visite pas les hôpitaux à chacun de mes séjours, mais je dois reconnaître avoir à mon compteur quelques cicatrices “estivales”. Mes 4 points de suture au Laos pour mon genou m’ouvrant la pommette en pleine descente de tyrolienne demeurent encore aujourd’hui mon souvenir le plus original !

Que faire ?

Tentez d’arrêter le saignement s’il est important. Désinfectez dès que possible et… rendez vous dans un centre médical pour faire observer la plaie, et la faire recoudre si besoin. Armez vous de votre carte vitale et de votre assurance maladie si vous êtes à l’étranger, et puis aussi d’un peu de courage (au Laos, ils posent les points sans anesthésie locale : une expérience… mémorable !).

10 Comments on J’ai testé pour vous… les bobos de l’été

    • Ravie qu’ils vous aient plu… et en espérant que vous n’ayez pas à vous en servir 😉

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