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5 choses à faire dans le Ségala

5 choses à faire dans le Ségala

Métro, boulot, dodo… votre quotidien d’urbain manque malgré vous de nature? A seulement quelques heures de la capitale, le Ségala, coeur vert de l’Aveyron, vous appelle ! Découvrez juste ici 5 activités à faire dans cette terre de nature et de culture!

1) Ouvrir grand les yeux

Premier réflexe en arrivant en Aveyron : ouvrir bien sûr grand ses poumons et respirer de larges bouffées d’un air pur et frais ! Mais votre second réflexe devrait ensuite être d’ouvrir les yeux. L’Aveyron et le Ségala, pays des cent vallées, regorgent en effet de points de vue impressionnants, de paysages apaisants, de forêts riches et fournies, et disposent d’un patrimoine architectural et historique hors du commun.

Mais dans le Ségala votre regard saura aussi être charmé par des oeuvres d’art !  Surprenant sur cette terre au fort ancrage rural, nommée d’après le seigle, segal en occitan ? Pas tant que ça ! A Rieupeyroux, une folle initiative a vu le jour il y a dix ans : rendre l’art accessible à tous grâce à une artothèque, base d’emprunt d’oeuvres d’art. Comme on irait emprunter ses livres et DVD, particuliers, mairies, écoles et commerçants s’abonnent et empruntent pour deux mois tableaux, sculptures et autres créations d’artistes de renommée internationale. Le fond contient plus de 350 oeuvres et une partie de la collection est exposée au centre culturel de la commune, dont le dynamisme marquera tout visiteur qui le visite.

Centre culturel Aveyron Ségala Viaur

  • Espace Gilbert Alauzet
    12240 Rieupeyroux
  • Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17H.
  • Site de l’artothèque

Chapelle Saint Jean-Baptiste de Modulance

  • Dressée sur la montagne de Modulance, à 804 mètres d’altitude, la chapelle offre un panorama incroyable sur le Ségala et ses nombreuses vallées, entre les rivières Viaur et Aveyron. Par temps clair, on y verrait même jusqu’aux Pyrénées !
  • Visites à la demande – 05.65.65.51.12

Vue du Ségala (c) StrawberryBlonde

2) Prêter l’oreille

Dans le Ségala, tous les sens sont aux aguets. Après avoir pleinement satisfait notre vue, il s’agirait désormais de prêter l’oreille. D’abord pour entendre les sons de la nature : meuglements des vaches, mélodie d’un ruisseau qui s’écoule, cloches des églises médiévales mais aussi le vrai silence que l’on retrouve à la campagne.

Ensuite, pour découvrir l’histoire des lieux et des habitants de la région. C’est en effet ce que propose Oreilles en balade ! Armé d’un smartphone prêt à flasher des QRcodes ou d’un audioguide emprunté en mairie ou chez un commerçant, partez en promenade dans les villages du Ségala, guidé par les voix et histoires des Aveyronnais. Les parcours proposés vous permettront notamment de découvrir des vestiges du Moyen-Âge, les anecdotes sur des sites historiques ou encore l’histoire du sculpteur Pierre Alechinsky. Ils seront aussi l’occasion d’écouter les récits des anciens, partageant leurs souvenirs et leur regard sur la région, la religion, l’agriculture ou les traditions locales.

Une oreille attentive vous permettra également d’entendre sonner le Martinet de la Ramonde. Martine ? Raymonde ? Non, non, et rien à voir non plus avec le martinet du père Fouettard. Le Martinet de la Ramonde est en fait un marteau hydraulique, ancêtre du marteau pilon, servant à battre le cuivre. Utilisé durant des siècles par des artisans pour faire des chaudrons, il a été rénové par une association et bat encore la mesure à La Bastide-l’Évêque.

Oreilles en balade

  • 15 parcours pour tous, gratuits, en libre accès et sans durée imposée
  • Existent en version adulte et enfants

Le Martinet de la Ramonde

  • Gorges de l’Aveyron, Le moulin du Roc, La Bastide-l’Évêque, 12200 Le Bas-Ségala
  • Visites guidées, visites pédagogiques
  • Aire de pique-nique et petit musée avec une salle de projection

Vaches d'Aveyron et du Ségala (c) StrawberryBlonde

3) Remonter le temps

Vous n’êtes pas convaincus de la fiabilité des machines à voyager dans le temps ? Faites confiance à la ligne Paris-Rodez ! Un séjour dans le Ségala, c’est l’occasion de véritablement remonter le temps. Il suffit pour cela par exemple de vous rendre à Prévinquières : dans ce village médiéval, les bâtisses ont vu défiler les siècles. Irène Desmard, enfant du pays passionnée d’Histoire, a rénové une maison du XVème siècle, ancienne école de jeunes filles, pour en faire la chambre d’hôte. En partie construit sur les anciennes fortifications de la ville datant du XIIIème siècle, l’édifice a tout le charme de l’ancien mais avec un confort que nous envieraient tous nos contemporains. Et ce, même dans la chambre appelées “Donjon” ou “Médiévale” !

Le Portail Haut & Prévinquières

  • Chambre entre 2 et 4 personnes, à partir de 75€ avec petit déjeuner
  • Ouvert de mars à janvier
  • Le bourg, 12350 Prévinquières
  • Information et réservation : 06 99 80 61 69

4) Avoir le goût des bonnes choses….

Le plein air, les balades, c’est que ça creuse tout ça ! Mais rassurez-vous, s’il y a une chose à retenir sur l’Aveyron, c’est que l’on y mange, et que l’on y mange bien !  Le Ségala, grenier de la région, est une terre de culture et d’élevage. Boeufs, veaux, moutons font la fierté des exploitants aveyronnais et la viande est un élément incontournable de la cuisine locale.

Parmi les spécialités du département, on pensera notamment aux tripoux, des panses de veaux farcies au jarret de porc et au céleri, au boeuf d’Aubrac, ou encore aux nombreux plats autour du veau d’Aveyron et du Ségala, une appellation obtenue selon un cahier des charges très strict et qui perpétue un savoir-faire local et historique.

Mais à part la viande me direz-vous ? Et bien, un point sur la cuisine aveyronnaise ne serait rien sans une mention de l’aligot. Cette spécialité m’a valu de défaire ma ceinture d’un cran… voire de deux, lors de mon récent séjour en Aveyron. Purée de pomme de terre mélangée à de la tomme d’Aubrac et de l’ail, l’aligot est souvent servi en accompagnement des (déjà copieuses) portions de viande. Si vous ne voulez pas passer pour un touriste, servez vous en aligot en le faisant filer sans le rompre. Un tour de main habilement maitrisé par les habitants de la région… et les Auvergnats, eux aussi friands d’aligot.

Heureusement, la nature et les grands espaces du Ségala sont le cadre idéal pour faire un peu d’exercice : une manière de contrebalancer les plaisirs d’une cuisine locale très (très) généreuse !

– Idées de restaurants :

5) … Et renouer avec sa part bestiale

Cabra de Broussailles - Chèvres (c) StrawberryBlonde

Moutons, chèvres, vaches, chevaux, ânes… Dans le Ségala, les mammifères que l’on trouve en plus grand nombre ne sont pas les humains. Pour le plus grand bonheur des amoureux des animaux. Si un réveil à l’aube ne vous fait pas peur, profitez de votre séjour en Aveyron pour assister à une tétée de veau. Chaque matin, après une nuit passée loin d’elles, les veaux d’Aveyron et du Ségala retrouvent leurs mères pour un petit déjeuner lacté. Et l’enthousiasme est de la partie !

Si vous êtes plus ovins que bovins, vous pourrez également rêver d’une vie pastorale en accompagnant un troupeau de chèvres au Cabra des Broussailles. Vous auriez dû voir ma fierté quand, bergère d’un jour, je me suis essayé à la traite et ai réussi du premier coup à faire sortir du lait des mamelles de ma partenaire. Le brise coeur a été de ne pas pouvoir repartir avec un des petits chevreaux.

– Tétée des veaux d’Aveyron et du Ségala : renseignez vous auprès de l’office de tourisme pour connaître les exploitations qui reçoivent du public, et l’heure à laquelle il vous est possible de venir. Certaines fermes recoivent en effet le matin, d’autres plus tard dans la journée, vers 18h.

Cabra de Broussailles

  • Elevage de chèvres du Rove en sylvo pastoralisme et bio dynamie
  • Transformation fromagère et vente de fromages
  • Visite sur rendez vous au 06 40 19 98 70

Toutes ces idées vous ont donné des envies de week-end ? 

Il est très simple de se rendre dans l’Aveyron : les liaisons par le train sont quotidiennes depuis Paris (arrêtez vous à Millau, Rodez, Albi…) et la voiture et le bus sont également des options pratiques et peu coûteuses. Pour les pressés, Air France, Hop et la compagnie low-cost Flybe desservent également l’aéroport de Rodez.

Quelques liens pratiques pour retrouver plus d’information :

Si la destination vous intéresse, retrouvez également mon article Postcard From Aveyron, dans lequel je partage “à chaud” mon impression sur la région.


Nota Bene : C’est à l’occasion de l’édition 2018 du salon des blogueurs de voyage (qui se tenait à Millau) que j’ai eu le plaisir de découvrir l’Aveyron. Cet article fait suite à un blogtrip réalisé dans le cadre du salon des blogueurs de voyage mais n’est pas un article rémunéré. Il est un compte-rendu sincère et est garanti sans tentative de corruption à l’aligot 😉 Encore un grand merci à l’équipe du WAT18 et aux offices de tourisme d’Aveyron et du Haut Ségala qui nous ont réservé un accueil incroyable. 

Postcard from #1 – CALIFORNIA

Postcard

Comme je vous l’expliquais juste ici, je suis en ce moment même en Californie, et toutes les découvertes que j’y fais m’ont donné envie de tester un nouveau type d’article : les cartes postales (ou postcards). L’idée ? Un format bref (si tant est que j’en sois capable), des réactions “à chaud” et le charme de l’épistolaire. Ready ? Dear friend, I send you a postcard from …. CALIFORNIA !

 

Le point Météo

Je t’écris de Californie où il fait beau et chaud. Enfin, je m’emballe peut-être un peu : si la Californie mérite son nom de Golden Coast (et pas que pour son passé de chercheurs d’or), il ne faut pas oublier sa petite laine. Le climat de San Francisco est surprenant : on peut en un instant passer du chaud au froid en raison du vent qu’il y souffle. Et la température chute aussi avec l’altitude dès qu’on se lance dans une randonnée dans les parcs nationaux.  Mais rassure toi maman, je suis bien couverte !

postcard

 

Food Porn

La Californie ne faillit pas à sa réputation healthy ! Pour ne pas faillir à la mienne, je mange burger veggies et quinoa bowls et me fais plaisir avec des fruits et légumes locaux  (NB : les raisins secs SunMaid sont tout bonnement délicieux!). Les supermarchés favorisant les circuits courts et les restaurants “locavores” sont également légions. Dans le marché de l’embarcadère de San Francisco, on trouve ainsi un grand nombre de produits de fermes californiennes mais aussi… de produits de la mer, qui se trouve à deux pas.  Les bars à huitres et sandwichs au crabe sont ainsi des incontournables d’un séjour dans la “bay”. Et les burgers (à la viande cette fois) sont indéniablement à tester. En un mot : Miam !

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Going Wild

Les grands espaces californien font la part belle à la nature. De nombreuses espèces apprécient eux aussi le doux climat et les paysages fantastiques de l’état : on y trouve de nombreux écureuils, biches, rapaces mais également des… ours ! Au détour d’une balade dans le parc des Séquoia géants, je suis d’ailleurs tombé sur un d’entre eux. Heureusement pour moi, qui aie une fâcheuse tendance à cumuler les mésaventures animalières (ou les mésaventures tout court), il était bien trop occupé par le morceau de bois avec lequel il jouait pour m’accorder son attention. Bearidique !

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Random Facts 

Bref, pour l’instant, tout se passe bien, mais je note tout de même pour les prochaines fois :

  • de m’entraîner aux squats avant de partir : je ne compte plus le nombre de marches que j’ai gravies depuis mon arrivée en Californie ! Les collines de San Francisco (et notamment celle de North Beach et Russian Hill) et les trails de Yosemite et du Séquoia Park ont mis mes cuisses à rude épreuve !
  • de prévoir mon MP3 pour les road trip dans les montagnes : avec le relief, les deux seules radios à capter sont… la radio “bilingual” hispanophone qui propose de la musique folklorique fortement dosée en accordéon et la radio chrétienne Air1 où le nom de Jésus accompagne chaque riff (comme quoi, la foi gravit vraiment les montagnes !). C’est sympa – un peu – mais un peu long quand ça dure sur des centaines de miles !
  • de vérifier le calendrier des activités régionales : mon grand regret du moment est de ne pas me trouver à Fresno le 21 octobre prochain, pour la Taco Fair ! En plus de célébrer ce délice mexicain… il y aura des courses et défilés de chihuahuas !!!!! #Frustration

J’espère que tout va bien pour toi et te dis à bientôt !

P.S : Ah oui, je ne t’ai pas dit, mais malgré mon souhait initial de louer une petite voiture citadine, le loueur a considéré que je méritais de me retrouve au volant d’une Chevrolet (ou “Ché-Vi” pour les locaux). Je te raconterai prochainement toutes les subtilités de la conduite aux Etats-Unis mais, ma foi, on s’y fait ! #UneChéVipourKlerVi

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Les bonnes adresses de Marion à Lyon

Marion

Vous avez faim ? Ca tombe bien ! Marion, la gastronomie, c’est sa passion ! Elle en a fait son métier et partage chaque jour sur son blog son regard affuté et amusé sur l’univers de la “comm food”. Autant de bonnes raisons de suivre ses conseils et de découvrir ses 5 bonnes adresses à Lyon, sa ville d’adoption et de coeur.

Un restaurant ?

Café Arsène

Un petit nouveau à Lyon : Café Arsène. Bon, en fait n’est n’est pas vraiment un restaurant… ni un bistrot, ni un café, ni une sandwicherie, ni un salon de thé d’ailleurs, c’est un peu tout ça à la fois ! En plus des sandwichs à emporter, il y a une proposition de plats à déguster sur place, qui change très régulièrement avec les produits de saison. Jonathan, le chef, est juste dingue, il fait des petits bijoux avec des choses qui peuvent paraître très “simples” comme une salade façon niçoise ou un velouté de petits pois à la française. Je suis une grande consommatrice de légumes, mais de là à penser qu’un jour je puisse prendre mon pied avec une soupe glacée de concombre ! (il paraît que sa terrine est fameuse également…)

  • Adresse : 5 rue du Garet, 69001 Lyon
  • Lun-Sam: 08:00-18:00
  • +33 4 72 10 07 99
  • Café Arsène : SiteFacebook

Un café ?

Le Kitchen Café

SANS AUCUNE hésitation : le Kitchen Café. Pour un café le matin, le midi ou l’après-midi. A vrai dire, c’est juste un prétexte, on se rue surtout au Kitchen Café pour les desserts à l’assiette de Laurent, le chef pâtissier. Des vrais chefs d’œuvre, visuellement comme gustativement (et servis tout l’après-midi !)… J’aurais volontiers répondu cette adresse dans la question précédente, car question salé, ils font aussi partie de mes chouchous. Connie, la chef cuisinière, a l’art de me régaler et me bluffer avec des plats à la fois simples mais toujours créatifs et pleins de saveurs “inoubliées”. Le Kitchen Café est l’un des rares restaurants, peut-être le seul, où je mange aussi bien tout en me sentant comme à la maison.

  • Adresse : 34 rue Chevreul, 69007 Lyon
  • Mer-Dim : 08:30 – 18:30
  • +33 6 03 36 42 75
  • Kitchen Café : Site / Facebook

Une adresse “shopping” ?

Le Marché Saint-Antoine

Une adresse à ciel ouvert : le marché Saint-Antoine sur les quais de Saône le dimanche matin. Pour les étals de couleurs, de saveurs et de parfums, l’agitation qui y règne… et la petite balade matinale dominicale.

  • Adresse : Quai Saint Antoine, 69002 Lyon
  • Lun-Ven : 06:00 – 13:00 / Sam-Dim : 06:00 – 13:30
  • +33 4 72 10 30 30
  • Site Marché Saint-Antoine

Un lieu de culture ?

Cinéma Comœdia / Le Fantôme de l’Opéra

Je n’y vais malheureusement pas assez souvent, mais j’adore la programmation éclectique du cinéma Le Comœdia ! Et si vous êtes plus opéra que cinéma, foncez vous enivrez l’esprit au Fantôme de l’Opéra, un bar unique en son genre où l’on savoure de vrais cocktails de créateur. La carte, le décor, l’ambiance, la musique… votre passage là-bas vous hante encore longtemps après.

Cinéma Comoedia

  • Adresse : 13 avenue Berthelot, 75007 Lyon
  • Lun-Ven 10:00-22:00 / Sam 09:00-22:00 / Dim 11:00-20:00
  • +33 4 26 99 45 00
  • Site Cinéma Comoedia

Le Fantôme de l’Opéra

  • Adresse : 19, rue Royale, 69001 Lyon
  • Mar-Sam 18:00-01:00
  • 04 37 92 03 88
  • Le Fantôme de l’Opéra : Site / Facebook

Ton adresse coup de coeur?

Le Jardin des Curiosités

Le genre de spot qu’on aimerait grader secret (donc chut !) : le Jardin des Curiosités, sur les hauteurs de Fourvière. Une vue imprenable sur le tout Lyon qui se mérite ! (enfin si comme moi on s’y rend à pied… ça participe au plaisir ô combien infini d’y accéder 🙂 Un vrai petit coin de paradis pour se retrouver, papoter, contempler, pique-niquer, trinquer, rêvasser… se dire des mots doux et se faire des bisous dans le cou. Ou tout ça à la fois.

  • Adresse : Sur les hauteurs de Saint-Just, 69005 Lyon
  • Tous les Jours : 07:30 – 20:30
  • +33 1 42 36 06 77

Retrouvez Marion sur le net :

J’ai testé pour vous… la Curry Wurst !

Klervi CurryWurst

Fleuron de la gastronomie allemande, la Curry Wurst est un incontournable de tout séjour berlinois. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle ne tire pas son nom de lointaines influences indiennes, mais de sa sauce, sorte de ketchup soupoudré de curry. Comme de nombreux Allemands et touristes qui en dégustent chaque année 70 millions – tout de même ! –  je me suis laissée tentée : portrait du plus célèbre des snacks allemands !

Ah, Berlin, sa Fernsehturm, ses fresques de street-art, son mur… A la simple évocation de la ville m’envahissent des images de ces symboles majeurs, témoins de l’histoire et de la culture berlinoises. Mais un dernier s’ajoute pour ma part : si la belle capitale se place parmi les villes les plus “vege-friendly“, elle reste également un des hauts lieux de consommation de “Curry Wurst”. Quiconque a déjà voyagé en Allemagne n’a pu manquer les petites baraques où sont vendues ces fameuses Curry Wurst.

La Currry Wurst est une bratwurst, saucisse cuite faite de viande de veau ou de porc, souvent grillée ou sautée à la poêle. Elle est servie découpée en larges morceaux avec une sauce Curry (sauce tomate ou ketchup assaisonnée avec du curry… d’ailleurs plus sucrée que relevée) et est souvent accompagnée de “Pommes” (des frites) ou servie dans un morceau de pain, à la manière d’un hot dog. Vendue dans des baraques ou des “Stehcafé” (littéralement “debout café”), elle est souvent dégustée sur le pouce ou emportée. Mais attention si vous n’êtes (comme moi) pas très adroit : la sauce Curry Wurst tâche sacrément !

Verdict de cette dégustation ? 100% convaincue par ce snacking “Typisch Deutsch” !

Vous ne vous rendez pas de suite à Berlin ? N’ayez crainte, je vous donne mes conseils pour réaliser votre propre Curry Wurst en deux temps, trois mouvements.

Il vous faut pour cette recette :

  • Une ou plusieurs grosses saucisses de Francfort ou équivalent (selon votre appétit)
  • 200 ml de coulis de tomate ou de ketchup
  • 2 oignons
  • 2 c.s d’huile d’olive
  • 1 c.s de moutarde
  • 1 c.s de curry
  • 1 c.c de sucre (pas nécessaire si vous avez opté pour le ketchup)
  • 10 cl de vinaigre
  • sel / poivre

Faites revenir les oignons coupés finement avec une cuillère d’huile d’olive dans une casserole. Une fois les oignons dorés, ajoutez le coulis de tomate, la moutarde, le vinaigre et le sucre. Laissez mijoter durant 5 à 10 minutes. Grillez à la poêle les saucisses (déjà cuites). Découpez les ensuite en de gros morceaux et disposez les dans une assiette ou dans un morceau de baguette (pour la french touch). Versez la sauce et soupoudrez généreusement de curry. Il ne vous reste plus qu’à déguster votre Curry Wurst faite maison !

Et que les végétariens se rassurent, la recette de la Curry Wurst est très facilement transposable sans viande, de nombreuses baraques berlinoises le proposent d’ailleurs déjà aujourd’hui.

Pour aller plus loin (ou en manger tout près) :